Le nombre et la qualité des recrues qui constituent l’ « Armée syrienne libre » restent assez flous (certains parlent de 8.000 hommes). Ce qui est sûr c’est que son encadrement et son entraînement dépendent entièrement de la Turquie, du Qatar et de pays occidentaux dont particulièrement la France et la Grande-Bretagne.
Quant à son armement, il proviendrait de livraisons américaines, turques et israéliennes (Tony Cartalucci - site canadien GlobalResearch).
De son côté, l'émirat du Qatar organise la récupération d'une partie des armes qu'il a fournies à la « rébellion » libyenne pour qu'elles soient transférées à l'ASL (Slate Afrique).
Armes du Qatar livrées en Libye et recyclées en Syrie
Pour Georges Malbrunot, journaliste au Figaro, Riad el-Assad, le chef de l'ASL, est une créature du gouvernement turc et des Frères musulmans syriens. C'est le service de renseignements turcs (Milli Istibarat Teskilati) qui contrôle ses mouvements tandis qu’un agent du ministère des Affaires étrangères répond à sa place aux demandes d’entretien des journalistes.
On sait aussi qu'environ 600 mercenaires libyens sont entrés en Syrie via le territoire turc afin de lutter aux côtés de l'« Armée syrienne libre » (site Al-Rai al-Arabi).
D'islamistos libians vaun en Surìo per « ajuda » la revouluciou islamisto. (lou journau espanhòu ABC)
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Un députat soucialisto pauso lei questious qu'ourio degut pausa al moument de la guerro racisto de l'UMP countro la Libio.
Le 20 décembre dernier, François Loncle, député de l'Eure (PS) et membre de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, a interrogé le gouvernement sur la situation en Syrie.
Il note que ce dernier a « adopté une position en pointe, en recourant à une rhétorique résolument interventionniste » et que la France est « le seul pays à avoir reconnu comme « interlocuteur légitime » le Conseil national syrien (CNS) ».
Puis François Loncle interroge :
1 - Est-ce que « la France étudie la préparation d'une opération militaire, dans la mesure où la sécurisation de zones ou de convois nécessite une protection armée et, en conséquence, l'emploi éventuel des armes » ?
2 - Quel est « le rôle exact joué par les agents du service action de la DGSE et les officiers du commandement des opérations spéciales (COS), dépêchés en Turquie et au Liban, auprès des militaires syriens ayant fait défection » ?
3 - Est-ce que « le soutien opérationnel et logistique fourni par la France à l'Armée syrienne libre (ASL), composée des déserteurs, implique des livraison d'armes » ?
Avec ces deux dernières questions, François Loncle valide l'information diffusée par Le Canard enchaîné du 23 novembre selon laquelle des agents des services secrets français interfèrent dans les évènements de Syrie afin de déstabiliser le régime de Bachar Al Assad.
Les officiers des services spéciaux français seraient chargés de former à la guérilla urbaine les « déserteurs » recrutés par l'« Armée syrienne libre » (ASL).
A terme, le scénario envisagé serait un peu semblable à celui utilisé en Libye : aide à la « rébellion civile et militaire », présentation d’une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU, zone d'exclusion aérienne imposée par les forces aériennes de l’OTAN...