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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 00:02

Per lou poudé metre per un cop quage entier l'avan redut coumo cado cop, mas d'aquel cop avan suprimat mès lis antoulougìo e li lhibre agoutats.


Madame, Monsieur, chers amis,

 

Vous pouvez librement utiliser ce Catalogue et le communiquer à qui bon vous semblera.

Vous pouvez, pour une commande rapide, me le renvoyer avec par exemple les numéros désirés en surlignage, ou faire un copier-coller.

 

 

En toutes, amistanço cevenolo 

 

Yves Gourgaud,

Editions populaires AIGO VIVO

St-Martin-de-Valgalgues

 

Septembre 2013

ACTUALITÉ D’AIGO VIVO

 

 

Dernières parutions :

 

N° 106 : Peireto Berengier, Francho Nagore : BENTIDOS SALMOS / VINT-E-DOUS SAUME(embé dous saume en lengo cevenolo)

Mai 2013, 52 pages. Section 15

 

« C’est un plaisir et un honneur, pour les éditions Aigo Vivo, que de publier le premier ouvrage bilingue aragonais-provençal, en espérant qu’il sera suivi d’autres confrontations entre deux langues qui ont fait de la Littérature un instrument fondamental de la reconquête de leur dignité. » [extrait de la Présentation, page 3]

 

N° 107 : Hubert Nogaret : GLOSSAIRE PATOIS-FRANÇAIS DU BLEYMARD (per pas esblida lou chiami del bésaou)

Juin 2013, 56 pages. Section 4

« J’ai voulu sauvegarder, ci-dessous, quelques mots et expressions de nostro lengo. Le choix est purement subjectif : mots intraduisibles en français,termes jugés pittoresques ou simplement expressifs… » [extrait de la Présentation par l’auteur]

Derrière la modestie affirmée du propos et l’habit patois de l’ouvrage, le lecteur aura l’agréable surprise de découvrir un grand nombre de mots ou d’expressions remarquables, à commencer par le biais de dire qui sert de sous-titre, et qu’on ne trouvera ni dans le Tresorde Mistral, ni même dans le Dictionnaire Gévaudanais de l’Escolo Gabalo : « esblida lou chiami del bésaou », c’est oublier d’où on vient, ne plus se souvenir de ses racines…

Un autre grand mérite de l’ouvrage est d’être illustré par un poème d’un autre auteur du canton (Jean Jouve) et plusieurs récits en prose, légendes ou souvenirs (sous les entrées BOTO, BUJADIÈIRO, CURAT, GABOT, LAT, PACHIOS et RON) qui rendent vie aux mots du Glossaire et donnent la langue authentique du Bleymard (Lou Bluma)

 

N° 108 : Jean-Pierre Banet : PETITE CONJUGAISON PROVENÇALE [rhodanien moderne]

Août 2013, 52 pages. Section 10

Après la Conjugaison Cévenole (Aigo Vivo n°37) et la Conjugaison Auvergnate (Aigo Vivo n°93), voici un ouvrage pédagogique qui sera vite jugé indispensable ; nous avions des traités complets de conjugaison (les ouvrages de Nouvion et de Giély), mais aucun petit ouvrage qui puisse accompagner partout l’étudiant de langue provençale : le travail de Jean-Pierre Banet comble cette lacune en proposant les tableaux complets de conjugaison des 37 verbes les plus courants, bien sûr précédés de ceux des auxiliaires Avé et Èstre.

 

 

IMPORTANT !

TOUS LES LIBRIHOUau format normal (A5) sont au prix unique de

5 Euro franco de port

 

 

(C) N° 42. Y. G. : Galejado cevenolo

Mars 2008 – 32 pages

L’auteur a réécrit seize textes humoristiques parus sous la signature de pseudonymes dans les années 1870-1930. Classés du plus court au plus long, ces contes présentent la palette de l’humour cévenol. Les textes ont aussi été sélectionnés pour leur grande richesse linguistique.

 

(C) N° 46. Y. G. : La Parabole de l’Enfant Prodigue en langues vellave et cévenole

Juin 2008– 28 pages

L’auteur connaît huit versions vellaves et une cévenole de la célèbre Parabole de l’Enfant Prodigue (Luc, 15) : après les avoir présentées, il propose trois nouvelles versions en graphie mistralienne, deux en vellave ponot et une en cévenol alésien.

 

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(C) N° 50. Albert Arnavielle : Simouneto

Septembre 2008 – 36 pages

Cette nouvelle en langue cévenole date de 1865 : il s’agit donc d’un des tout premiers témoignages de la prose littéraire de la respelido mistralienne. Ce texte était paru en feuilleton, d’abord en 1876 puis en 1892 (version raccourcie). C’est la deuxième version qui est donnée ici, en graphie cévenole moderne (graphie originale débarrassée de ses lettres finales parasites)

 

(C) N°73. Ulrich Coste : Un miracle dau bon Diéu, nouvello cevenolo (1931) (5 EXEMPLAIRES DISPONIBLES)

Octobre 2010 – 56 pages

Avec deux lectures du texte par YG et le Pasteur Annie BERGÈSE.

 

(C) N°83. Abbé Jean Labouderie : Lou Libre de Rut e la Parabolo de l’Efont proudigue

Mars 2011 – 48 pages. Réédition, avec ces textes auvergnats, de la version cévenole du Livre de Ruth, cf. plus haut n°3

 

(S) N° 98. Abbé Jean-Baptiste Favre : Jan-l’an-pres

Février 2012 - 56 pages. (5 EXEMPLAIRES DISPONIBLES)

Ce texte pré-révolutionnaire est le tout premier roman en langue d’oc ; son rythme, son style et son humour sont éblouissants. Sortant des sentiers battus de l’édition scientifique ou militante, nous proposons une nouvelle version qui se veut une synthèse des deux manuscrits connus. La graphie employée (cévenole mistralienne) respecte scrupuleusement la langue de l’auteur.

 

(E) N° 99 et 100. Abbé Félix-Augustin Sévénier : Francesou

Mai 2012 – 44 et 48 pages.

Avec cette publication en deux volumes, l’abbé Sévénier se place au premier rang (tant pour la quantité que pour la qualité) des auteurs cévenols ardéchois. Les aventures de Francesou sont contées dans une langue très riche et populaire, qui devrait s’imposer comme le « cévenol illustre » de cette région du sud Vivarais.

 

  1.  
    1. POÉSIES

(C) N° 10. Uganaud ! Protestant ! (2 EXEMPLAIRES DISPONIBLES)

Janvier 2006 – 36 pages

Cette anthologie bilingue présente quatre poèmes du Nîmois Bigot, chantre du protestantisme éclairé, ainsi que deux poèmes qui se complètent : le catholique Vire de La Ciotat ayant chanté une belle et bonne protestante, Couret le huguenot lui répond par un poème sur les conflits religieux dans sa ville d’Alès. Les trois auteurs sont partisans de la tolérance religieuse.

 

 

(C) N° 11. Oumenage as carbouniès de l’Alesenco

Février 2006 – 40 pages

Cette anthologie bilingue, éditée en hommage aux mineurs du pays d’Alès, présente trois longs poèmes qui, en langue cévenole (André Couret, Jan Castagno) ou provençale (Mathieu Lacroix), évoquent l’aspect des mines ou les drames provoqués par l’acido ou la toufo.

 

 

(C) N° 33. La Fare Alais : La Fèsto das Morts

Octobre 2007 – 36 pages

Pour la première fois depuis plus de 150 ans, un des plus beaux poèmes du restaurateur de la langue cévenole est publié dans sa graphie d’origine. Texte accompagné d’une traduction française et d’une transcription en graphie classique cévenole. Avec une étude critique sur la dernière édition occitaniste de La Fare, et huit textes jamais reproduits du poète cévenol.

 

(C) N° 39. Ernest Aberlenc : Cendras

Février 2008 – 44 pages

Première réédition intégrale de ce long poème du curé de Cendras, près d’Alès (le texte avait paru dans Las cevenolos en 1893). Présentation, transcription en graphie cévenole et traduction par Yves Gourgaud.

 

(C) N° 55. Pasteur Annie Bergèse : Draiolo aubenco (poèmes provençaux avec traduction cévenole, seconde édition)

Mars 2009 – 48 pages

« La grande force de la poésie d’Annie Bergèse c’est, avec une telle économie de moyens, de nous entraîner si loin et si haut, sur ces « draiolo aubenco » qui grimpent, incandescentes, sous le soleil et l’esprit de Dieu » (extrait de la présentation). Avec traductions française (de l’auteure) et cévenole (Y. Gourgaud). Cf. N°73

 

 

N°60. Y. G. : 60 poètes de langue cévenole (anthologie bilingue)

Mai 2009 – 44 pages

De la fin du XVIIIe siècle au début du XXIe, soixante auteurs ardéchois, gardois et lozériens sont représentés par un court extrait de leur œuvre poétique.

 

(C) N°63. Paul Deleuze : Nivouls et esclargidos

Avril 2010 – 52 pages

Première édition d’une oeuvre poétique qui a marqué la production littéraire cévenole de la seconde moitié du XXe siècle par sa fidélité à l’écriture et à la sensibilité mistraliennes, et par l’expression d’un humanisme exigeant, à la hauteur de la foi protestante de Paul Deleuze.

 

(W) N°64. Pierre Guérin (1608-1698) : Fablo cevenolo

Avril 2010 – 28 pages

Nant en Aveyron, pays de l’auteur, marque un point limite d’extension de la langue cévenole, en contact avec le rouergat. Guérin passe pour un précurseur dans l’art de la fable, puisqu’il en compose quatre (toutes reproduites ici) entre 1650 et 1670, alors que La Fontaine imprime son premier recueil en 1668. Textes accompagnés de près d’une centaine de notes de vocabulaire.

 

 

(W) N°68. Abbé Baldit : Mous prouvèrbes (1854-1860)

Juillet 2010 – 48 pages

Le Lozérien Jean-François Régis Baldit (1800-1883) est un des grands méconnus des lettres d’oc : ses Glanes gévaudanaises lui auraient assuré la célébrité si elles n’avaient été publiées l’année de Mirèio. Cette édition regroupe pour la première fois les 97 « proverbes agricoles » parus dans les Glanes et plus de 300 autres proverbes (moraux) qui n’avaient pas encore été publiés en recueil. Chaque proverbe est composé de deux octosyllabes rimés.

 

 

(E) N°72. Anonyme vivarois : Descripcieu dos bans de St Laurens en 1687

Octobre 2010 – 48 pages

Compte-rendu réaliste des baignades à Saint-Laurent-les-Bains au XVIIe siècle, par un contemporain. Edition bilingue.

 

 

 

(C) N°78. André Couret : Lou cevenau ramage(Poèmes 1841-1845)

Janvier 2011 – 56 pages (5 EXEMPLAIRES DISPONIBLES)

Instituteur pauvre, socialiste révolutionnaire et huguenot, Couret présente une forte personnalité qui transparaît dans ses poèmes. Il est le premier à décrire la réalité industrielle (mines, fonderies) de son époque.

 

 

(C) N°80. Elie Merle : Flour de Ceveno (Poèmes, 1890)

Février 2011 – 44 pages

 

(C) N°82. Mathieu Lacroix : L’aumorno (poème, 1863-64)

Février 2011 – 56 pages

Ce long poème (1440 vers) n’avait jamais été publié en recueil. Nombreuses notes de vocabulaire établies par l’auteur.

 

 

(C) N°86. César Gourdoux : La gardounado et autres poèmes cévenols

Avril 2011 – 52 pages

Quatre longs poèmes narratifs forment l’essentiel de l’œuvre de ce disciple du marquis de La Fare-Alais.

 

(W) N°94. Pasteur Albert Issarte : Lou païsan et autres poèmes cévenols et français. (1 EXEMPLAIRE DISPONIBLE)

Novembre 2011 - 48 pages

Grâce à Daniel Travier (le directeur-fondateur du Musée des vallées cévenoles de Saint-Jean-du-Gard) et à la petite-fille du pasteur Issarte, nous pouvons présenter, mis en graphie mistralienne, 6 poèmes cévenols et 4 français, tous inédits, ainsi que 2 autres poèmes cévenols qui avaient paru en revue. Né dans le canton lozérien de Barre-des-Cévennes, le pasteur Issarte (1871-1963) y a longtemps exercé son ministère. Sa langue est typique du cévenol gévaudanais, et son inspiration est variée : on trouve en cévenol un noël, de longues fables (de 150 à plus de 200 vers) et un remarquable document ethnographique (Lou tuage del puorc) ; en français, 3 poèmes huguenots et un quatrième où la verve narquoise de l’auteur se donne libre cours (qui a dit que les Protestants n’avaient pas d’humour ?). Son vocabulaire est très riche : on compte par dizaines les mots qui soit ne figurent pas, soit figurent avec une forme ou un sens différents dans le grand dictionnaire gévaudanais de l’Escolo Gabalo.

 

 

N°88. ARMAGNA CEVENÒU 2011 (2eédition)

Juin 2011 – 56 pages

Nous avons profité de cette réédition pour ajouter deux textes : l’un du Majoral Abric (canton de Lunel) et l’autre du Majoral Langlade (canton de Mauguio).

 

 

N°95. ARMAGNA CEVENÒU 2012 (EPUISE)

Décembre 2011 – 56 pages

 

 

N°103. ARMAGNA CEVENÒU 2013 (UN EXEMPLAIRE DISPONIBLE)

 

Décembre 2012 – 56 pages

Outre les événements littéraires des années en -3, cet Armagna rend hommage aux traducteurs, avec par exemple une version rarissime de l’Evangile de Saint Marc par le Pasteur Fesquet de Lasalle ; il rend aussi hommage aux écrivains du pays de Lunel, depuis Tourtoulon jusqu’à notre contemporain Didier Mauras.

 

(C) N° 37. Y. G. : Petite Conjugaison cévenole

Janvier 2008 – 44 pages

Premier ouvrage jamais consacré à cette partie indispensable de la grammaire cévenole : 33 tableaux donnent la conjugaison complète des principaux verbes. Avec une liste d’une centaine de verbes usuels, leur traduction et leur modèle de conjugaison. Dialecte central alésien. Cf. plus bas n° 91, et section 11, n°93 (conjugaison de Haute Auvergne)

 

N°59. Y. G. : Vocabulaire cévenol, le ciel et le temps qu’il fait

Mai 2009 – 40 pages

Mots, expressions, dictons d’Ardèche, du Gard et de Lozère.

Avec 26 roses des vents des quatre coins du pays cévenol.

 

 

 

(C) N°70. Y. G. : Grammaire cévenole, 1epartie (généralités ; graphie)

Septembre 2010 – 40 pages

Première grammaire cévenole jamais éditée. C’est le dialecte central (arrondissement d’Alès) qui est décrit.

 

 

(C) N°75. Y. G. : Grammaire cévenole, 2epartie (morpho-syntaxe)

Novembre 2010 – 48 pages

 

 

(C) N°76. Y. G. : Grammaire cévenole, 3epartie (les suffixes)

Décembre 2010 – 36 pages

 

 

N°77. Y. G. : Grammaire cévenole, 4epartie (les dialectes)

Décembre 2010 – 48 pages

 

Les 4 volumes de la Grammaire cévenole = 15 euro franco.

 

 

(W) N°91 Petite conjugaison cévenole lozérienne (cantons de Langogne, Meyrueis, Le Pont-de-Montvert et Villefort).

 

7. PROSES

 

 

N° 1. Ive Gourgaud : Ousiris

Juin 2005 – 28 pages

Cette nouvelle est influencée par le réalisme magique de la littérature latino-américaine. Une jeune fille (dont on ne saura pas le nom) tisse avec un chat (Ousiris) des relations exclusives qui mènent à la magie et à la mort.

 

 

N° 2. Ive Gourgaud : Gardian

Octobre 2005 – 28 pages

Un gitan mystérieux va séduire et enlever Nourino, fille d’un propriétaire camargais : en réalité, Lou Caraco est un amérindien de l’Amazone, fils et frère de sorcier…

 

N° 22. Ambròsi Cepoun : Letro à Moussu Desanat fiéu (1845) (5 EXEMPLAIRES DISPONIBLES)

Janvier 2007 – 24 pages

Ce texte rare est de Bouillon-Landais : il précède et annonce les proses de Roumanille, le créateur de la prose provençale. Texte original précédé d’une traduction en langue mistralienne. Cf. aussi N° 67.

 

 

N° 27. Peireto Berengier : Si man avien tengu d’alo...

Mai 2007 – 40 pages

Première grande biographie en provençal de Jean-Henri Fabre (1823-1915), suivie de deux textes provençaux de Fabre et d’un sonnet-hommage de F. Clément.

 

 

 

8. POÉSIES

 

 

N° 3. Ive Gourgaud : Sounet (Pouèmo prouvençau, 1)

Novembre 2005 – 32 pages

Le fil conducteur du recueil est le mot font, qui apparaît dans chacun des sonnets.

 

 

N° 4. Ive Gourgaud : Sieisen (Pouèmo prouvençau, 2)

Novembre 2005 – 28 pages

La thématique dominante est celle de la niue.

 

 

N° 5. Ive Gourgaud : Pouèmo en proso (Pouèmo prouvençau, 3)

Novembre 2005 – 28 pages

Deux suites de poèmes en prose : Crousado et Cevenolo, suivies d’un sonnet qui leur tient lieu de salido.

 

 

N° 6. Ive Gourgaud : Cansoun (Pouèmo prouvençau, 4)

Novembre 2005 – 32 pages

Inspirées de littératures romanes, ces cansoun sont regroupées en tres cantinello dis aigo (influence galicienne) et un roumancié di camin incluant lui-même trois roumanço : les deux premières inspirées de la littérature populaire du Velay, la dernière de la littérature brésilienne.

 

 

N° 10. Uganaud ! Protestant ! (2 EXEMPLAIRES DISPONIBLES)

Janvier 2006 – 36 pages

Cette anthologie bilingue présente quatre poèmes du Nîmois Bigot, chantre du protestantisme éclairé, ainsi que deux poèmes qui se complètent : le catholique Vire de La Ciotat ayant chanté une belle et bonne protestante, Couret le huguenot lui répond par un poème sur les conflits religieux dans sa ville d’Alès. Les trois auteurs sont partisans de la tolérance religieuse.

 

 

N° 11. Oumenage as carbouniès de l’Alesenco

Février 2006 – 40 pages

Cette anthologie bilingue, éditée en hommage aux mineurs du pays d’Alès, présente trois longs poèmes qui, en cévenol (André Couret, Jan Castagno) ou en provençal (Mathieu Lacroix), évoquent l’aspect des mines ou les drames provoqués par l’acido ou la toufo.

 

 

 

N° 55. Pasteur Annie Bergèse : Draiolo aubenco (seconde édition)

Mars 2009 – 48 pages

« La grande force de la poésie d’Annie Bergèse c’est, avec une telle économie de moyens, de nous entraîner si loin et si haut, sur ces « draiolo aubenco » qui grimpent, incandescentes, sous le soleil et l’esprit de Dieu » (extrait de la présentation). Avec traductions française (de l’auteure) et cévenole (Y. Gourgaud). Cf. aussi section 1, n°73

 

 

N°80. Elie Merle : Flour de Ceveno (Poèmes cévenols et provençaux, 1890)

Février 2011 – 44 pages (cf. section 2)

 

 

N° 105 : Annie Bergèse : Dins lou tèms semoundu, édition bilingue

Février 2013, 48 pages.

Deuxième recueil poétique d’Annie Bergèse, après Draiolo aubenco (cf. plus haut, n°55). En ce début du XXIesiècle se sont éteintes les dernières grandes voix de l’Ecole de Marsyas, mais cet immense éclat poétique de la seconde moitié du XXesiècle ne s’est pas amorti, puisque nous voyons avec Annie Bergèse s’imposer une voix à la fois neuve et très ancienne, une écriture à la fois limpide et très secrète, portée par une langue mistralienne parfaitement maîtrisée.

 

N° 29. Clouvis Hugues : Escri souciau

Juillet 2007 – 44 pages

Les meilleurs morceaux, en prose et en vers, de l’œuvre sociale du premier député socialiste de Marseille. Textes en provençal marseillais et rhodanien. Choix et établissement des textes : P. Bérengier et Y. Gourgaud. Préface de Claude Lanet (Comité du Vieux Marseille)

11. DOMAINE ARVERNO-VELLAVE

 

 

N° 44. Alice Beneyton, Auguste Guérin, Yves Gourgaud : Les patois vellaves de Grazac, Lapte et Messinhac

Avril 2008 – 40 pages

A.Beneyton pour Lapte et A.Guérin pour Messinhac ont recueilli des mots et expressions typiques ; Y.Gourgaud a mis en forme les données grammaticales de l’Atlas Linguistique du Massif Central pour le patois de Grazac. Graphie impressionniste.

 

 

N° 45. Albert Boudon-Lashermes : Ouros de guerro

Mai 2008– 40 pages

Première anthologie des textes vellaves du grand félibre du Puy. Ces 22 poèmes et proses ont été écrits et imprimés dans les tranchées, entre 1915 et 1918 : ils sont tous tirés du célèbre Ecò dei Bousquetoun ( L’Echo du Boqueteau)

 

 

N° 46. Y. G. : La Parabole de l’Enfant Prodigue en langues vellave et cévenole

Juin 2008– 28 pages

L’auteur connaît huit versions vellaves et une cévenole de la célèbre Parabole de l’Enfant Prodigue (Luc, 15) : après les avoir présentées, il propose trois nouvelles versions en graphie mistralienne, deux en vellave ponot et une en cévenol alésien.

 

N°62. Alan Broc : Lou virovent (rouman auvirnhat) seconde édition revue et corrigée

Mars 2010 – 48 pages

Alain Broc retrouve les chemins de l’écriture de la prose auvergnate (le dernier roman auvergnat avait été publié en 1930) et  entraîne son lecteur tout au long d’un XXe siècle dont ce roman présente une chronique familiale et historique. C’est incontestablement une voix/voie nouvelle dans l’expression d’oc contemporaine, voix classique faite de rigueur et de mesure, au service d’une sensibilité toujours présente et toujours maîtrisée.

 

N°83. Abbé Jean Labouderie : Lou Libre de Rut e la Parabolo de l’Efont proudigue

Mars 2011 – 48 pages

Première édition en recueil de ces deux traductions bibliques, en auvergnat du Cantal. Document linguistique exceptionnel, si l’on songe qu’il date du début du XIXe siècle et que l’auteur traduisait directement de l’hébreu et du syriaque

 

N°85. Victorin Bonnefoi : En Pouzarot (récits vellaves, 1907)

Mars 2011 – 48 pages

Le Pouzarot est le quartier populaire du Puy-en-Velay : Bonnefoi a retranscrit fidèlement les particularités de prononciation de la capitale vellave et livre un document linguistique et humain d’une grande richesse.

 

N°93 Alan Broc : PICHOUNO COUNJUGASOU DE NALTO AUVERNHO (Cantau, Nalto Lèiro, Louzèro)

Octobre 2011 – 44 pages

Construit sur le modèle de nos Conjugaisons cévenoles (cf. section 4, n° 37 et 91), cet ouvrage présente le système verbal du Cantal central (région de Salers), avec de nombreuses notes sur les variantes observées en Haute Auvergne : tableaux de conjugaison complète pour Avèdre et Èsse, les 4 conjugaisons régulières et 25 verbes irréguliers parmi les plus employés (de Aduèire à Voulér). Ces tableaux sont suivis d’une liste des principaux verbes auvergnats : infinitif, traduction française, renvoi au modèle de conjugaison.

 

Alan Broc, Mèstre d’Obro du Félibrige, est aussi l’auteur du romanLou Viroventpublié par Aigo Vivo (cf. plus haut, n°62)

 

N°96 Marie-Thérèse Nemrod-Bonnal : BLOG DE MENDE

Janvier 2012 - 56 pages

Sont ici rassemblées des chroniques contemporaines (écrites de 2001 à 2011) dont le style justifie le titre : dans une langue gévaudanaise moderne et décontractée, totalement décomplexée, on trouvera pêle-mêle des souvenirs d’enfance, des notes d’actualité et des réflexions personnelles, le tout sans aucune mièvrerie ; c’est ainsi qu’une chronique consacrée à André Chamson commence par ces mots : « Soui pas countento ! Soui en coulèro ! »…

L’ouvrage est préfacé par Peireto Berengier, Majoral du Félibrige.

 

 

N°97 Almanac d’Auvernho e de Velai per l’annado 2012

Janvier 2012 - 56 pages

Comme les Cévenols, les Auvergnats avaient oublié depuis plus d’un siècle que l’almanach est un moyen d’expression à la fois populaire et savante : grâce à Alain Broc, Mèstre d’Obro du Félibrige, cet oubli est enfin réparé et on trouvera ici des textes venus du Cantal, de la Haute-Loire et de la Lozère. Le Puy-de-Dôme n’est pas représenté pour de simples raisons pratiques : cet ouvrage a été conçu et réalisé dans un temps record (15 jours !).

 

 

 

12. MISTRALISME

 

N° 101 : Alan Broc : La langue d’oc et ses langues littéraires : provençal, cévenol, auvergnat illustre… (DEUX EXEMPLAIRES DISPONIBLES)

Octobre 2012 - 48 pages.

Ce librihou inaugure une nouvelle collection : MISTRALISME, qui se donne pour ambition de participer aux grands débats actuels autour de la pensée et de l’œuvre de Mistral.

 

Entre les tenants de l’unité de la langue d’oc et ceux de la pluralité des langues d’oc, l’auteur présente sa position, tout à fait originale et que le titre de l’étude résume parfaitement :

« S’il y a scientifiquement et objectivement une seule langue d’oc, il est indubitable qu’il y a socialementplusieurs langues d’oc. » (page 15)

Cette étude, rédigée en français, est dédiée « à toùti li mistralencs e /…/ particulièromen à nouste Capoulié del Felibrige »

 

 

 

13. POLÉMIQUES

N° 9. Y.G. : Un occitaniste hitlérien : Louis Alibert (UN SEUL EXEMPLAIRE DISPONIBLE)

Janvier 2006 – 24 pages

Les occitanistes revendiquent sa pensée en matière de langue et de graphie : Louis Alibert est pourtant un hitlérien convaincu et non repenti, ainsi qu’un amateur pas toujours éclairé en matière de linguistique. Ce livret fournit les textes qui accusent, dont une terrible lettre-aveu du collaborateur Alibert.

 

N° 12. Y.G. : L’idéologie occitaniste (de l’occitanisme, 1)

Mars 2006 – 36 pages

Exposé en dix points de la doctrine occitaniste, suivi d’une réfutation point par point. Sont dénoncés en particulier les mythes  de l’ « Occitanie », de la « langue occitane », de la « koinè médiévale » et de « l’occitan standard »

 

N° 13. Y.G. : Lettre ouverte aux occitanistes du Gard (de l’occitanisme, 2)

Mai 2006 – 36 pages

L’occitanisme est aussi une pratique : celle des occitanistes gardois est ici dénoncée, documents à l’appui, pour son intolérance et son refus d’accepter le mistralisme, pourtant largement majoritaire dans le Gard. Cette lettre ouverte est suivie d’une petite remontrance auxfélibres gardois, à qui on reproche une passivité certaine devant les agressions occitanistes.

 

N° 25. Y. G. : Où va le Félibrige ?

Mars 2007 – 12 pages. Cette Lettre ouverte au Capoulié dénonce certaines dérives de la direction du Félibrige. 

 

N° 26. Y. G. : Après le 17 mars 2007, le Félibrige en question (EPUISE)

Avril 2007 – 20 pages. Après la manifestation de Béziers, on se demande ce qui reste de l’œuvre linguistique de Mistral dans la pratique et la pensée du Félibrige ; s’ensuivent onze questions posées par des félibres à la direction actuelle de leur organisation.

 

N° 28. Louis Bayle : Lettres à Josep Sol sur le Félibrige (1938)

Juin 2007 – 36 pages – Hors commerce. Reproduction des 10 lettres en français qui valurent à Bayle d’être exclu du Félibrige. C’est Sully-André Peyre, autre franc-tireur du mistralisme, qui dans sa revue Marsyas (cf. EISINO, livret n° 18) avait publié ces documents hérétiques, ici regroupés pour la première fois.

 

N.B. Tout texte polémique demande à être interprété dans son strict contexte historique : aujourd’hui, les critiques et accusations formulées dans ces livrets ne sont plus toutes d’actualité.

 

OFFRE : 4 librihou « Polémiques » pour 10 euro.

 

HORS SÉRIE : Yves Gourgaud : DICTIONNAIRE CÉVENOL – FRANÇAIS DES VERBES (septembre 2012, 410 pages au format A4)

 

(extrait de la Présentation, pages 3-6) :

 

1. Les tentations de l’Histoire

 

« Il n’existe à ce jour aucun ouvrage intitulé « Dictionnaire Cévenol-Français » : l’abbé de Sauvages puis La Fare, d’Hombres et Charvet avaient composé des dictionnaires « Languedocien-Français », le mot « languedocien » ne devant pas être compris comme « du Languedoc » mais bien « de la Langue d’oc » ; Fabre d’Olivet avait lui aussi publié un riche « Vocabulaire de la langue d’oc » : dans l’ esprit de ces précurseurs, et plus ou moins clairement dans leurs propos, le « dialecte cévenol » pouvait ou devait servir de modèle et d’exemple à toutes les régions de la langue d’oc. Lisons à ce propos un extrait de la présentation du Dictionnaire de La Fare, d’Hombres et Charvet, ouvrage publié en 1884 :

 

« D'autre part, la langue d'Oc est morcelée en une infinité de dialectes ; mais s'en est-elle pour cela affaiblie dans son principe ? Tous ces rameaux se relient par mille radicules à la souche-mère ; les nuances d'intonation et de vocalisation viennent confondre leurs accords dans l'harmonie originelle, dans une gamme commune. S'il n'est pas permis d'espérer, à cause de l'étendue du territoire et de la diversité des dialectes, de les rassembler tous dans une composition unique, qui dénonce les altérations dont ils ont chacun plus ou moins subi l'atteinte, et qui les ramène au thème vrai, ce résultat ne peut-il être obtenu dans une monographie, qui se rattache à tous par des aperçus généraux, par la fraternité d'origine et de famille ? Notre dialecte cévenol, par sa position concentrique entre la plaine et la montagne, plus abrité que les autres contre les importations exotiques, ne s'est-il pas montré aussi plus fidèle au vieux culte, n'a-t-il pas mieux conservé les saines traditions ? Ne devrait-il pas être préféré pour ce travail d'épuration ?

Ce sont ces études qui préoccupaient l'auteur des Castagnados, auxquelles il conviait un groupe d'intimes, animés comme lui du feu sacré. Il rêvait de rendre à son dialecte bas-languedocien, cet ami d'enfance tant aimé, sa physionomie vraie. Dans cette pensée fut commencée la nomenclature du nouveau Dictionnaire languedocien : elle nous est parvenue écrite en entier de la main de M. le marquis DE LA FARE-ALAIS. »

On sait que l’Histoire devait donner tort à ces patriotes cévenols : c’est d’abord la Provence de Mistral qui, par « droit de chef-d’œuvre » aura la tentation d’unifier les parlers d’oc autour du « provençal illustre » ; c’est ensuite le Languedoc de Toulouse-Montpellier qui prétendra imposer sa langue à l’ensemble des terres d’oc à travers la notion d’ occitan « standard » ou « référentiel ». Dans l’un et l’autre cas, la langue cévenole se retrouve ignorée, marginalisée ou méprisée : il n’est jamais bon de se trouver entre le marteau et l’enclume…

Au XXIe siècle, les Cévenols ont abandonné cette idée un peu naïve ou un peu folle de vouloir servir de modèle à qui que ce soit : leur préoccupation est, plus modestement, de sauvegarder ce trésor que constitue leur langue, et c’est pourquoi nous leur présentons ce premier Dictionnaire Cévenol-Français (cité plus bas sous le sigle DCF). Le présent Dictionnaire des verbes devrait être complété par un volume regroupant l’ensemble des autres mots cévenols.

 

2. Limites assignées au DCF-V

 

Notre DCF-V se veut un dictionnaire de la langue moderne, et rien de plus : on n’y trouvera aucune étymologie ni aucun renvoi à une autre langue romane, qu’elle soit d’oc ou non. Par contre, il recueille toutes les phrases et expressions typiques qui apparaissent dans les ouvrages dépouillés, et il renvoie systématiquement au TDF de Mistral pour les citations littéraires que celui-ci avait recueillies (voir plus bas). Autrement dit, nous avons voulu que ce dictionnaire puisse fournir un bon nombre d’exemples d’emploi des verbes, tant dans la langue commune que dans la langue littéraire.

Nous avons essayé de rendre compte de toutes les modalités du cévenol, dans le temps comme dans l’espace ; nos premiers auteurs cités écrivaient au début du XVIIe siècle (les Vivarois Valeton et Rouvière) alors que Jean-Claude Roux d’Alès est notre contemporain ; les citations mèneront le lecteur d’Aubenas et de Châteauneuf-de-Randon, très au nord du domaine, jusqu’à Lansargues et Lunel, tout au sud, en passant par Nant en Rouergue, à l’extrémité occidentale de la langue, cf. plus bas la répartition départementale de nos références.

Le DCF-V n’a pas voulu « remplir les trous » du trésor verbal cévenol ; il ne consigne que les formes attestées, et si un verbe même courant n’est pas présent, c’est qu’il n’est pas (encore) apparu dans nos dépouillements. C’est ainsi qu’un verbe aussi simple que Telefounan’apparaît pas dans le DCF-V.

Il appartiendra au dictionnaire inverse (français-cévenol) de proposer des néologismes. Signalons à ce propos l’activité du Conseil de l’Ecrit Mistralien, organisme félibréen : ce Conseil met à jour le Trésor du Félibrigeen créant, dans la langue de Mistral, tous les néologismes nécessaires ; vue la grande proximité des deux idiomes, il va nous offrir un nombre incalculable de solutions « clef en mains » pour nos propres néologismes. Que les Cévenols curieux de savoir comment on peut dire dans leur langue « achromatiser », « factoriser » ou « zoomer » prennent donc contact avec le Félibrige, qui leur donnera la réponse.

3. Les variantes

 

Bien que recueillis dans les quatre zones dialectales, les exemples et les formes ont en règle générale été retranscrits dans la forme centrale (alésienne) afin d’assurer à l’ouvrage une cohérence graphique et linguistique : les différences phonétiques sont d’ailleurs bien connues, et il sera facile à un usager des dialectes E, S et W (cf. plus bas) de retrouver (y compris dans l’écriture) ses propres particularités. Voici les quatre principales « clés de passage » entre le dialecte central ici représenté et les trois autres :

(v) se lit [b] (W) : Verdeja > berdeja

(a) prétonique se lit [o](E, W) : Barda > borda

(o) final atone se lit [a](S) : Parlo > pàrla

CA, GA se réalisent CHA et JA(zones nord des dialectes E et W) : Canta > chanta, chonta ; Gavela > javela, jobela, jabela, jovela.

Ce dernier exemple suffit à expliquer pourquoi nous n’avons pas voulu enregistrer ici toutes les variantes phonétiques : le risque était réel de noyer l’usager sous un déluge de formes du reste parfaitement prévisibles. Par contre, nous n’avons pas hésité à donner toutes les formes divergentes imprévisibles : ABAUCHA est donné à côté d’ABAUCA parce que les deux formes sont attestées dans les zones Sud et Centre qui normalement ne connaissent que CA (cf. plus haut) ; ABRUMA doit être signalé à côté d’ABRUMI ; ABOUSCANI ne saurait se déduire d’ABOUSCASSI, etc. Quand une forme n’est connue qu’en CHA ou JA, nous ne l’avons pas « traduite » en CA ou GA, car nous ne voulons pas de reconstitution artificielle : le « cévenol illustre » (formes du dialecte central) ne s’est jamais privé d’utiliser des formes en CHA ou JA, qui sont tout aussi cévenoles que les formes en CA ou GA. On obtient d’ailleurs des paires CA/CHA intéressantes, cf. CASSA et CHASSA.

Mais si nous avons refusé de multiplier les formes pour les entrées du dictionnaire, nous avons en revanche respecté intégralement la graphie et donc la langue de presque tous les auteurs cités. Ce respect de la graphie d’origine est nettement marqué par l’emploi des guillemets pour encadrer la citation : on y retrouvera donc des variantes phonétiques propres à tel ou tel dialecte, cf. par exemple nos citations (BL) de Baldit, auteur lozérien. »

UNE PAGE DU DCF-V (p. 119)

Coudoussa(SH) : Surcharger, ajouter quelque chose à la charge d’une bête de somme ; mettre la bête entre les deux côtés d’une charge.

Coudrina(F), cf. Goudrinasous Goudiha 2.

Couëja(T1) : Remuer la queue.

Coufessa, cf. Counfessa.

Coufi: 1) Confire, mitonner, cuire lentement à petit feu , mijoter. Coufi au mous(SH), confire au vin doux ou au moût. Laissas coufi la soupo (SH), laissez mitonner la soupe ; 2) choyer, dorloter, couver des yeux ; 3) remplir jusqu'aux bords, cf. Clafi. Es coufi de mounde(SH), il est plein de gens. 4) (PE) préparer la terre. 5) (H) Ruminer, couver une colère, une vengeance. Coufi d'ourguièl (SA), bouffi d'orgueil. Coufi de malicio, plein de malice. A coufi sas pocho, il a rempli ses poches. Se coufi, languir dans une chambre sans sortir ; se séquestrer dans son intérieur ; se claquemurer chez soi, cf. Coufina.

Coufina (se) (P) : Rester chez soi, ne pas sortir, cf. Se coufi.

Couflaou Cloufa(AZ): 1) Enfler; gonfler; causer un gonflement; grossir, augmenter, prendre un plus grand volume ; (F) nourrir à l’excès. La pasto se couflo à la pastièiro e au four(SA), la pâte renfle et se dilate, se boursoufle dans la huche et au four. Aquelos bajano coùflou bièn, ces châtaignes renflent beaucoup à la cuisson. Acò couflo l'estouma, cela gonfle l'estomac, lui donne des flatuosités. Se coufla de bitaio, de soupo, se gorger, se rassasier, s'empiffrer de mangeaille, de potage. Gardou couflo, la rivière grossit, est en crue. Aquesto plèjo fara coufla lous rasin, cette pluie fera gonfler les raisins. Coufla las gauto (SH), gonfler les joues, les enfler par jeu. 2) Tuer, frapper avec violence, atteindre quelqu'un d'un coup de pierre ou de fusil. 3) Animer quelqu'un contre un autre, l'exciter à la vengeance, à la haine ; lui remplir les oreilles. L'an bièn coufla cronto ieu, on l’a bien monté contre moi. 4) (H) Coufla quaucus, l’ennuyer, lui devenir insupportable. 5) (F) Saoûler, enivrer. Se coufla, 1) se rengorger, s'enorgueillir ; (H) faire le beau, vouloir paraître plus que ce qu’on est, cf. Cara ; 2) être prêt à pleurer, commencer à avoir le coeur gros ; 3) (FO) se bouffir, (F) s’empiffrer. 4) (F) s’enivrer, se saoûler

Couga: 1) (FO, AZ) Provigner. 2) Couver. Ce mot, qui semble le même que Coua, a un sens moins positif. Ainsi on ne dit pas Cougapour couver des oeufs et de la graine de vers à soie, mais on dit très bien : Couga la pigoto, être menacé de la petite vérole ; entrer dans la fièvre par où commence ce mal. Couga de poumo, conserver des pommes sur la paille. Couga la bugado, faire mitonner la lessive. Faire couga las oulivo, faire fermenter les olives, avant de les fouler. D'oulivo /…/

 

            CONDITIONS DE VENTE du DCF-V

 

1) Le DCF-V est vendu A PRIX COUTANT, à savoir 36 euro + 10 euro pour envoi postal (en colissimo)

2) Les exemplaires seront tirés au fur et à mesure des commandes (accompagnées d’un chèque de 46 euro à l’ordre de : Yves Gourgaud)

3) Les commandes parvenues avant le 16 du mois seront honorées avant la fin dudit mois ; celles parvenues entre le 16 et la fin du mois seront honorées avant le 16 du mois suivant.

N.B. Le prix de revient dépend du nombre d’exemplaires : à partir de 3 exemplaires, on atteint le nombre de 1000 pages, avec un prix par page inférieur ; pour un ou deux exemplaires, le prix est de 36 euro, pour 3 exemplaires ou plus, il se réduit à 30 euros. C’est pourquoi nous attendons une quinzaine de jours afin d’essayer de regrouper les commandes. Bien sûr, si nous obtenons le prix réduit (30 euro), nous aurons le plaisir de vous retourner, avec votre exemplaire, un chèque de 6 euro. 

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                                                                                     Amin Ma'alouf

Uno citaciou inteligento

La monarchie, dans notre pays, est franque, elle n'est pas gauloise.

 

                  (Proudhon)

Henri Doniol

Les patois de la Basse-Auvergne, 1878

 

Pagino 20

 

« Si l’accentuation, qui est la prosodie de chaque langue, constitue un signe de race,  la race appartient au patois de la haute Auvergne ; dans ce cas le brivadois est en basse Auvergne le moins éloigné du parler d’autrefois, car il suffit d’ajouter peu de chose à sa prononciation pour le rendre identique au patois cantalien. »